C’était il y a quinze
ans déjà. Une somptueuse soirée au Palmeraie Golf Palace dont je garde un
souvenir extraordinaire. Le directeur de la restauration Noureddine Ourhdach avait concocté un repas
sublime, inoubliable. Depuis, ce cher Noureddine a continué à faire son chemin
et officie désormais aux Jardins de la Palmeraie. Je n’oublierai jamais le
sorbet aux figues maison ! L’événement était le concert de Diana Haddad,
que je rencontrai à cette occasion pour la première fois. Je fus sous le charme
tout de suite de cette voix, de ce magnétisme communicatif et je suivis sa
carrière de loin en loin. Jusqu’à ces dernières semaines où j’ai eu le plaisir
de découvrir « La fiesta », le nouveau clip de la chanteuse libanaise
en darija, tourné à Marrakech ! Un beau succès non seulement au Maroc bien sûr
mais aussi dans tout le Maghreb et le Moyen-Orient. C’est au label Yein et au
producteur marocain Zad, né à Beni-Mellal, que nous devons ce privilège. Il lui
a fallu beaucoup de tact et de volonté pour persuader la diva, ainsi que cinq
mois de travail pour composer « La fiesta ». Bravo Zad ! Et
merci Diana, pour ce beau cadeau…
vendredi 15 août 2014
mardi 12 août 2014
Marrakech Ouverture du Café Clock
Après le succès qu’il
connaît à Fès, le Café Clock s’installe dans la ville ocre, dans le quartier de
la Kasbah. Bien plus qu’un simple café, le Clock se veut un lieu de rencontres,
de dialogues, d’échanges, de lecture, d’interactivité entre les habitants et
les touristes autant britanniques qu’étrangers. Ce Café anglophone est un véritable
carrefour culturel où sont organisés des ateliers de danse, de cuisine, de
calligraphie et de yoga. Il vient d’être inauguré en présence d’un grand nombre
d’artistes, d’intellectuels et de représentants de la communauté britannique à
Marrakech. A cette occasion Clive Alderton, l’ambassadeur britannique au Maroc
a déclaré : « Le Maroc et la Grande Bretagne partagent, du fait d’être
deux royaumes séculaires, plusieurs points communs en matière d’habitudes
culturelles. De ce fait, je suis ravi de découvrir qu’en plus du restaurant, le
café permet aussi d’offrir aux clients la possibilité de profiter d’une
ambiance particulière. Surtout par l’art de la narration, la halka, considéré
comme un héritage marocain ancestral ».
dimanche 10 août 2014
Salé : Shems'y, l’école du cirque
Tout d’abord projet
social à l’intention des enfants défavorisés, Shems’y connaît une telle réussite qu’il est devenu
l’Ecole nationale du cirque du Maroc. Cela fait presque vingt ans que les
remparts de l'ancienne cité de Salé abritent le chapiteau de Shems'y face à l'océan.
Son directeur, Alain Laëron, explique qu’il s'agissait au départ d'une simple
association dont le but était de donner aux enfants en difficulté l’envie de
« vivre ensemble » et « de leur redonner goût à la vie avec des
thématiques artistiques », notamment l'acrobatie, une tradition ancestrale
au Maroc. En 2009, le projet, piloté par l’Amesip, Association marocaine d'aide
aux enfants en situation précaire, décroche l'agrément de l'Etat. Il peut dès
lors délivrer un diplôme à la fin de la
formation de cinq années. Chaque promotion est composée de 15 jeunes de moins
de 25 ans, sélectionnés parmi des centaines de candidats. Un tremplin pour une
carrière internationale !
dimanche 3 août 2014
Les Rencontres artistiques euro-méditerranéennes de Sidi Moumen
Ma première visite à Sidi Moumen
fut lors de la présentation de son premier roman au siège local de la Fondation
Orient-Occident dirigée par l’auteure, Yasmina Filali. Le public m’impressionna
par sa qualité, son intérêt passionné et le débat qui s’engagea, suivi d’un
moment musical animé par des artistes sub-sahariens. Quand la culture devient
un trait d’union ! C’est aussi à Sidi Moumen que, du 23 avril au 2 mai, le Théâtre Nomade a organisé sous son chapiteau la deuxième
Rencontre artistique euro-méditerranéenne. Cet événement a rassemblé, outre l’équipe du Théâtre Nomade, la Compagnie
française Rara Woulib, et des artistes marocains, venus à la rencontre des
jeunes du quartier. «Les rencontres
artistiques euro-méditerranéennes», soutenues et financées par la Fondation
Anna Lindh, dont le Président est M. André Azoulay, accompagnement la création artistique.
Elles visent à encourager le transfert de savoir-faire, le partage
d’expérience, la coopération transnationale et le dialogue interculturel. Les
participants à ces rencontres bénéficieront en tout de quatre stages. Trois ont
lieu à Casablanca, et un en France, à Marseille. Le but est une création finale
qui rapprochera les deux cultures européenne et maghrébine. Une occasion pour
les jeunes de découvrir et d’approfondir leurs connaissances sur l’ingénierie
du spectacle dans les espaces publics, la mise en scène, la mise en espace, la
discipline du cirque aérien, ainsi dans le domaine musical. Cette belle
initiative prouve que la culture est accessible à tous, pour peu que l’on s’en
donne la peine. Dont acte.
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